Le Valli delle aree protette delle Alpi Cozie sono estremamente ricche di biodiversità.
Dai boschi ombrosi dei Parchi Orsiera Rocciavrè e Gran Bosco di Salbertrand ai versanti soleggiati e aridi delle Oasi xerotermiche della Valle di Susa, l'ampia differenza di condizioni di temperatura ed umidità può dare vita ad habitat eccezionalmente diversi nell’arco di una manciata di chilometri quadrati. Caso più unico che raro, le ripide pendici del Rocciamelone accolgono in poche migliaia di metri di distanza specie mediterranee e specie steppiche, specie d'alta quota e artiche. Il risultato è una grande biodiversità, con la presenza di circa 2000 specie vegetali, 7 grandi mammiferi tra cui 6 specie di ungulati e un superpredatore, il lupo, 130 specie di uccelli, più di 400 specie di insetti, 21 specie di rettili e anfibi e 20 specie di pesci.
La Valle di Susa poi, per quanto fortemente antropizzata, concentra un'eccezionale varietà biologica e, forse proprio per la vicinanza con Torino e la comodità per raggiungerla, è sempre stata molto studiata, fin dai secoli scorsi. Ancora oggi è protagonista di molti ritrovamenti, in alcuni casi nuove specie, in altri riconferme dalla presenza di specie date per scomparse, non solo vegetali come nel caso di alcune orchidee (su 55 specie in Piemonte, 45 si trovano in Valle di Susa, in alcune zone, dov'erano date per estinte, ritrovate di recente), ma anche animali, soprattutto invertebrati.
Français
Les Vallées des zones protégées des Alpes Cottiennes sont extrêmement riches en biodiversités.
La grande différence de température et d’humidité entre les bois ombragés du Parc Orsiera Rocciavrè ou du Gran Bosco de Salbertrand et les versants ensoleillés, arides des Oasis xérothermiques de la Vallée de Suse peut donner vie à un habitat exceptionnellement diversifié sur un territoire de quelques kilomètres carrés. Un cas unique et rare est celui concernant les versants escarpés duRocciamelone qui hébergent des espèces aussi bien méditerranéennes que steppiques, sur quelques milliers de mètres de distance, des espèces que l’on retrouve sur la toundra arctique aussi bien que sur la toundra alpine. Le résultat est une grande biodiversité avec la présence de plus de 2000 espèces végétales, 7 grands mammifères sont représentés avec 6 ongulés et un super prédateur le loup, on trouve 130 espèces d’oiseaux, plus de 400 espèces d’insectes enregistrées, 21 reptiles et amphibiens et pour finir 20 espèces de poissons.
La Vallée di Suse même si assez impactée par l’homme, concentre une exceptionnelle variété biologique et a toujours été l’objet d’études grâce à sa position limitrophe avec Turin, depuis plusieurs centaines d’années. Aujourd’hui encore, on y découvre de nouvelles espèces ou on confirme la présence d’espèces disparues, non seulement d’espèces végétales comme par exemple certaines orchidées (sur 55 espèces enregistrées dans le Piémont, 45 se trouvent en Vallée de Susa, et dans certains endroits où elles avaient disparu elles ont à nouveau été récemment retrouvées) mais également pour certains animaux en particulier des invertébrés qui sont très représentés sur le territoire.
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